CENTRE METHADONE

 

 

Les toxicomanes ont une hyper sensibilité à la douleur physique, psychique (ils ne peuvent pas aller chez le dentiste par peur).

La dépendance est due aux propriétés du produit.

L’accoutumance c’est la nécessité d’augmenter les doses pour avoir les mêmes effets.

 

Dans les soins :

Un toxico ne se sent jamais malade. Il faut mettre des préalables aux soins (se mettre dans une position d’aide et non pas de soins), lui faire prendre conscience qu’il est dépendant.

Rechercher les éventuels troubles, anxieux, dépressif, problèmes dans la vie personnelle (parents divorcés, troubles incestueux, traumatisme familial décès, maison brûlée, déracinement).

Rechercher le 1° joins de haschich ou la 1° cuite (démarrage de l’état second).

Ne jamais aller trop vite sur son désir d’arrêter. On peut soigner même s’il continue à prendre des toxiques. Ne pas tutoyer car ils se sentent dévalorisés.

 

Quand il aura décidé de s’arrêter, on peut lui proposer un sevrage.

Sevrage hospitalier sur 5 à 10 jours. En dessous de 5J la dépendance physique existe encore car l’élimination n’est pas complète.

Ensuite, il faut envisager de traiter la dépendance psychologique cela entraîne une psychothérapie hebdomadaire et envisager une prise en charge socio éducative.

 

La vie du toxico :

1° période, c’est la lune de miel, donc dans cette période le discours moralisateur ne sert à rien.

Ensuite vient l’étape de la galère, qui dure quelques années en général. La personne commence à prendre conscience qu’il y a moins d’avantage. Et ensuite vient l’étape du ras le bol entraîne le propos de soins.

 

Il est nécessaire qu’un toxico rechute plusieurs fois (ne jamais être moralisateur, ne pas dire qu’avant il était nul….), car quand il va rechuter, il se souviendra de ce qu’on lui a dit et ne reviendra pas nous revoir.

La personne s’apercevra de sa sensibilité par ce produit et donc apprendra qu’il ne faut plus en reprendre.

Il y a des personnes ayant une pré disposition génétique à être dépendant.

La post cure peut être envisagée si la rechute est occasionnée par les copains, donc c’est connaître une autre vie de groupe loin de chez soi.(La chesnay) (rechute par entraînement).

 

Les médicaments de substitutions :

-          morphiniques

-          Méthadone ou Subutex (c’est un morphinique), ils en deviennent dépendants ceci pour accrocher et obliger la personne à venir pour faire un soutien psychologique. (C’est apporter une dépendance au centre).

Le problème physique est réglé avec la méthadone et subutex, puis les venues du patient permettent de traiter le psychisme. Puis ensuite, quand le sevrage est bien avancé, réduire les produits méthadone et subutex ne posent aucun problème.