EDUCATION D’UN ASTHMATIQUE

 

I) Le contenu :

Comment le répartir :

*il faut que le patient ait des connaissances sur sa maladie :

-          expliquer ce qu’est l’asthme

-          Sa fonction respiratoire de base (on peut se servir de schéma), expliquer que c’est générateur d’angoisse et parfois de peur de mort et d’asphyxie.

-          Il faut que le malade puisse évaluer sa fonction ventilatoire avec le débit de pointe (qu’elle ait un appareil et lui faire fonctionner).Peack Flow

-          toujours dans les mêmes conditions

*être debout

*le curseur à zéro

*prendre une inspiration profonde

*embout dans la bouche

*souffler le plus vite et le plus fort par la bouche

*faire 3 mesures à 1 minute d’intervalle

*relever et noter le chiffre maximal sur le guide.

-          Il faut que le malade connaisse sa résistance à l’effort (ex : combien d’étage elle peut monter)

-          expliquer l’évolution possible de l’asthme, ça peut se majorer et arriver aux urgences, donc importance de suivre sa pathologie et le traitement car ça évolue vers une IR

 

*il faut que le patient soit capable de remarquer les changements qui annoncent une crise possible :

·         expliquer ce qui se passe pour comprendre les causes qui déclenchent la crise

·         qu’elle puisse citer les signes annonciateurs d’une crise d’asthme :

·         *chute de 30 % du débit pointe

·         *sensation de gêne respiratoire

·         *apparition ou augmentation de production de crachats

·         *survenue d’une infection avec élévation de la T°

·         *fatigue exagérée

·         *résistance à l’effort réduite.

 

*la personne sera capable de connaître les facteurs déclenchants et allergènes de la crise et faire en sorte de l’éviter. La prévention est primordiale (photocopie).

 

*savoir prendre ses médicaments en crise ou en traitement de fond. Qu’elle sache faire ses injections et utiliser un aérosol doseur. On peut s’aider de schéma pour lui expliquer, pour une bonne technique pour les aérosols doseurs ou chambre d’inhalation. Qu’elle puisse faire ses propres injections (remplissage de la seringue, le nom du médicament et dosage, mode d’injection (S / C) et injection. Les règles d’asepsie et technique.

 

*qu’elle puisse maîtriser les gestes nécessaires pour juguler une crise d’asthme malgré l’anxiété, saura repérer une crise sévère et saura demander une assistance.

            *début de la crise : évaluera la gravité de la crise grâce au Peak Flow, moyenne 500

            *pour juguler la crise, pratiquera des exercices respiratoires qui seront vu avec un kiné

            *utilisera l’aérosol doseur (1 voire 2 bouffées en respectant 5 minutes entre les bouffées).

            *faire 3 séries de 2 bouffées à 20 minutes d’intervalles chacune de Bêta 2

            *appeler le médecin ou l’hôpital

            *lui expliquer les indices de crises sévères :            - dyspnée

- aérosol inactif

- personne très fatiguée et angoissée +++.

 

*que la personne soit capable d’adapter son hygiène de vie à sa pathologie et d’organiser son environnement domestique. Il faut que la personne fasse ce qui est permis pour éviter une démarche négative et après lister ce qu’elle ne peut pas faire, ne pas être négativiste.

 

*plan de soins de l’éducation (polycope). La démarche éducative n’est pas imposée, il faut instaurer un plan avec le patient et ceci quand la crise aiguë est passée.

 

*évaluation : (polycope)

Permet un réajustement, voir ce qui est compris et pas compris. Ne pas le faire près de la sortie, c’est trop tard, il faut commencer bien avant. Il peut y avoir des consultations en ambulatoire ou semaine d’éducation pour faire passer l’information.