EDUCATION D’UNE PERSONNE SOUS ANTICOAGULANT

 

Objectif d’éducation :

·         Mme D sera capable de décrire dans ses propres termes son traitement anticoagulant et d’exprimer ses actions.

Actions :

            *montrer le comprimé et son flacon

            *rendre attentif au nom du médicament et du dosage

            *expliquer les raisons du traitement en se référent aux explications du médecin

            *rappeler l’effet et le but du traitement

            *si nécessaire donner quelques explications sur la coagulation sanguine

            *donner la carte anticoagulant et la conseiller par la lecture

            *discussion et insister sur la durée du traitement

            *lui donner la possibilité d’exprimer ses craintes face aux traitements, laisser le temps de pause et évaluer ce que la personne aura compris.

 

·         Mme D sera capable d’appliquer sa prescription :

*insister sur la prise à la même heure

*suggérer pour y penser des moyens (réveil, calendrier…)

*expliquer le taux de prothrombine et ses modifications pour qu’elle puisse suivre l’évolution de son traitement.

*nécessité de suivre son traitement même en voyage

*renseigner sur sa fréquence des examens sanguins.

 

·         Mme D sera capable d’identifier les saignements qui sont le risque principal du traitement et pourra dépister immédiatement tout saignement même non extériorisé (hématome).

*énumérer les endroits à observer pour dépister un début de saignement (gencives, nez, peau, urine, selles, muscles).

*expliquer les signes jumeaux d’hémorragies (pâleur, grande fatigue, douleur).

*appeler son médecin devant tout signe

*lui donner sa carte d’anticoagulant et lui recommander de la garder en permanence sur elle (elle voyage +++).

 

·         Mme D citera les moyens pour pallier les effets secondaires du traitement anticoagulant :

*discuter des risques de blessures lors du jardinage surtout avec les outils

*citer les traitements d’urgence (points de compression)

*nommer les éléments pouvant modifier le traitement (ex : aspirine, facteurs alimentaires), lui demander ses habitudes alimentaires et expliquer les aliments riches en vitamines K.

*avertir aussi l’entourage du traitement

*pas d’auto médication sans avis médical car risque de potentialiser l’action du médicament, (éventuellement support papier avec des noms de médicaments, lui donner le n° de téléphone pour qu’elle puisse avoir des renseignements…).

 

Puis évaluation de ses connaissances pour réajuster si besoin