L’INSUFFISANCE RESPIRATOIRE

 

Ca intervient sur l’hématose, c’est un trouble qui se définit par une PaO² en baisse inférieure à 70mmhg. La définition de l’IR est une définition biologique car on confirme l’IR par le résultat de la gazométrie.

Il y a 2 groupes :

Les IRC et les IRA

La clinique :

L’IR se plaint de dyspnée, il faut apprécier l’essoufflement donc l’interrogatoire est important, il faut évaluer le degré de son  essoufflement. Le patient aura du mal à le dire car il adapte une attitude face à son essoufflement. Donc le patient ne pourra pas le dire il faudra lui demander des exemples. On évaluera avec l’échelle de SADOUL.

A l’examen : on voit une cyanose, des signes cardiaques car il y a un retentissement au niveau cardiaque entraînant une ICD.

Les examens complémentaires :

·         Radio du thorax pour apprécier la taille du cœur et trouver si possible la cause de l’IR.

·         Les gaz du sang et apprécier les résultats qui indiqueront s’il y a une insuffisance respiratoire.

·         EFR (+ou -) car en situation d’urgence c’est un examen qui n’est pas pratiqué seulement quand la personne est stabilisée ou dans des IRC.

·         Bilan sanguin qui permet d’apprécier depuis combien de temps le patient est en hypoxie car il y a une augmentation de l’hématocrite. Le iono permet d’apprécier les bicarbonates et indiquera depuis quand la personne est en hypercapnie.

 

Les étiologies :

IRC obstructives :

·         BPCO

·         DDB

·         Asthme à dyspnée continue

·         Emphysème pan lobulaire (maladie génétique)

IRC restrictive :

·         les fibroses pulmonaires (silicose)

·         sarcoïdose

·         Les séquelles de maladies neuro musculaire (asthénie, la polio, les séquelles de cyphose ou de scoliose..)

·         les amputations du parenchyme pulmonaire

·         les séquelles de pleurésie (déformations thoraciques et pleurales importantes)

·         les IR restrictives d’origine centrale (par atteinte de la commande centrale)

Les IR mixtes :

·         la mucoviscidose

Les IRA :

·         les pneumothorax

·         l’embolie pulmonaire

·         l’état de mal asthmatique

·         pneumopathie extensive, étendue

·         pleurésie d’installation rapide

·         toutes les décompensations de BPCO

Les causes extra pulmonaires :

·         les causes laryngées comme les corps étrangers, les tumeurs laryngées

·         toutes les paralysies aiguës des muscles respiratoires

·         tous les AVC avec atteinte de la commande respiratoire centrale

·         les myasthénies pouvant s’aggraver vers une atteinte des muscles respiratoires

 

Le traitement des insuffisances respiratoires en général :

Le traitement est adapté à chaque pathologie (revoir les pathologies et les traitements)

·         l’oxygénothérapie sur les IRC :

On ne met pas d’O² quand la PaO² est = à 70mmhg. Cependant dans les textes il est dit que l’O² au long court doit être administré à partie de 55mmhg mais il est accordé à partir de 60mmhg si le malade a déjà eu des épisodes de décompensation respiratoire, qu’il ait des signes d’atteinte cardiaque droite.

Si la PaO² est inférieure à 70mmhg c’est une prise en charge à 100% par la sécurité sociale.

Quand on met une oxygénothérapie au long court c’est pour des besoins en O² sur 15h/24h c’est à dire toute la nuit et plusieurs fois dans la journée, ceci permet de diminuer les conséquences de l’hypoxémie chronique qui entraîne des problèmes cardiaques.

Quand le traitement O² est instauré c’est du définitif donc il est important de le faire correctement. Il faut conseiller au patient qui fume d’arrêter, si le patient n’arrête pas il n’y aura pas d’O² car il y a des risques d’explosion avec les cigarettes et l’O².

L’O² se met soit avec des lunettes ou la sonde mais celle ci au long court est traumatisante.

Le patient peut être autonome avec un transport d’O² mais le regard des autres est mal perçu.

Il y a 2 modes : soit par extracteur d’O², l’appareil prend l’air et il en extrait l’O² et le donne au patient ou bien il y a l’oxygène liquide.

Tous les sédatifs sont contre indiqué car ça va diminuer la commande centrale et va entraîner un déséquilibre de son IR. L’hypercapnie énerve le patient le rend agressif, donc faire une gazométrie plutôt qu’un sédatif. Un sédatif même faible peut envoyer un patient en réanimation.