LA BOUFFEE DELIRANTE
étude
clinique:
Les
éléments sémiologiques essentiels:
-
apparition brutale ( un coup de tonnerre dans un ciel serein)
C'est parfois précédé
par des prodromes ( signes avant coureur) irritabilité, troubles du sommeil,
instabilité psycho motrice.
-
sur quelques jours le délire va se développer, il est riche et polymorphe,
riche en théme et en mécanisme, trés souvent il y a des hallucinations
psychiques et psycho sensorielle, le délire est variable car le délire va
changer, il va passer de délire auditif à visuel..., il est non systématisé,
il est de type paranoïde.
-
il y a une adhésion constante au délire.
Sur le plan clinique il y a un diagnostic
différentiel important:
* le moment fécond
d'un délire chronique, et plus particulièrement pour la schizophrénie, d'ou
l'intéret de l'entretien pour savoir si il y a eu d'autres épisodes ce qui
permettra d'écarter ou non la schizophrénie.
* la manie peut être
un diagnostic différentiel, si le théme est expansif, le délire s'accompagne
de l'expansion de l'humeur qui peut faire penser à une manie.
Les causes multiples:
-
les causes infectieuses ( la fièvre élevée)
-
les troubles endocriniens ( la bouffée délirante du post martum)
Aprés
l'accouchement il y a des thémes négatifs comme de croire qu'on a échangé
les bébés, elles sont de courtes durées.
-
intoxication éxogéne: les drogues hallucinogénes ( LSD, amphétamines)
-
les bouffées délrantes réactionnelles: elles sont liées à un traumatisme émotionnel.
Il faut faire une corrélation entre le traumatisme et l'émotion, il faut aussi
une corrélation dans le temps, elle ne doit pas dépasser 2 ans.
-
bouffées délirantes sans causes précises: des expériences délirantes
primaire.
On aurait tous en
nous cette capacité à produire une psychose.
L'évolution des bouffées délirantes est
variable:
-
accident unique dans 50% des cas, soit liées à une intoxication éxogéne ou
à un traumatisme.
-
évolution intermittente dans 30% des cas: il y a entre les bouffées des
intervalles libres de trés bonne qualité, il retourne à un fonctionnement
psychique normal.
-
l'évolution vers la schizophrénie dans 20% des cas: Il y a des intervalles
libres de mauvaises qualités avec un retrait social, familial...le retour à la
normal n'est jamais atteint.
A partir de 2 ans
d'évolution on évolue vers une schizophrénie.
Le traitement:
c'est une urgence
thérapeutique car le patient en crise peut passer à l'acte.
Le traitement fera
appel aux neuroleptiques qui font partie de la classe des psychotropes.
Il y a 2 groupes de
neuroleptiques:
- les incisifs : anti hallucinatoire (Haldol*)
- les sédatifs:( exp le nozinan*, le tercian*)
Le traitement se
fait d'abord en IM puis per os. La durée du traitement ne doit pas être inférieur
à 6 mois ( durée minimale de traitement).