LA
COELIOSCOPIE
- C’est une nouvelle voie d’abord, les interventions sont les mêmes qu’avant, dans les mêmes conditions, même ligatures.
- C’est en constante évolution depuis 80.
- Evaluation des indications en cours.
- Nécessité d’une pratique rigoureuse (responsabilité) car existence de complications spécifiques à la coelioscopie.
1)
La technique :
Dans l’abdomen, il y a une cavité virtuelle, qui sera gonflée avec du gaz (insufflation de 5 à 6 litres) par ponction open-coelio.
- La pression intra abdominale est augmentée cela entraîne une compression thoracique et une difficulté à ventiler.
- Permet un travail à distance (ne touche pas les organes manuellement).
- Travail en 2 dimensions (écran, télé).
- Sous anesthésie générale.
- Installation du patient particulier et champage (champs stériles).
- Les manœuvres de sécurité si ponction (ne pas percer un organe)
- Contrôle de la pression avec évacuation des gaz automatisés (éviter l’excès).
- Les points de ponction (travail en triangulation).
2)
le matériel :
- Matériel de laparotomie dans la salle malgré tout.
- Colonne vidéo, écran, gestion caméra, lumière froide.
- Insufflateur avec contrôle de la pression.
- Bistouri électrique, irrigation, aspiration.
- Optique, instrument.
- Problème de la stérilisation des systèmes optiques.
- Problèmes des liens entre système stérile et non stérile (câblage jusqu’à l’écran).
- Le coût est faramineux.
- Chirurgien matériel dépendant : cause de conversion (l’intervention dépend des pannes du matériel).
3)
Les indications :
- les indications sont consensuelles :
- La cholecystectomie plus ou moins gestes sur la voie biliaire principale.
- Cure de hernie de l’aine.
- Cure de reflux gastro oesophagien plus ou moins cure de hernie hiatale.
- Appendicectomie
- Coelioscopie exploratrice.
- les indications en développement :
- colectomie pour pathologie bénigne (diverticulaire, polype non dégénéré).
- Splénectomie.
- les indications controversées
- Pathologie cancéreuse.
4)
les bénéfices :
- Esthétique pour la diminution de taille des cicatrices : oui chez les sportifs.
- Douleur : seulement sur douleur pariétale, problème de la tolérance du pneumopéritoine (irritation entraînant une douleur à la coupole diaphragmatique et épaules).
- Coût : non
- Durée de l’hospitalisation : oui.
- Durée de l’arrêt de travail : non.
5) les complications spécifiques :
- Exemple de la cholecystectomie par coelio.
- La morbidité et mortalité : idem laparotomie.
- Mais 60% des procès pour cette intervention car on pense que ce n’est pas une intervention.
- Apparition des complications spécifiques :
- Embolie gazeuse 0,1 / 10 000 mortalités plus ou moins.
- Accidents électriques : contact direct, arc électrique, couplage direct, couplage capacitif.
- Accidents d’aiguilles et de trocarts (morbidité 0,32%, mortalité 0,07% (plaie de gros vaisseaux 0,5 / 1000 mortalités 1/3).
Les complications non spécifiques :
- hémorragie 50% des causes de conversion
- Complications biliaires : mortalité 2% avec des fistules et des sténoses de réparation très difficile.
- Problèmes de métastases sur orifices de trocart.
6)
Les responsabilités :
- personnel : formation spécifique en coelioscopie (IBODE), protocole établi dans le service.
- Installation du malade est importante (car compression nerveuse, risque de chute).
- Matériovigilance (normes, désinfection, traçabilité) place de l’usage unique.
- Qualification du chirurgien
- Consensus médical.
- Consentement éclairé (expliqué que c’est la même intervention qu’en laparo et expliquer les complications spécifiques).
Conclusion :
- C’est un progrès chirurgical indéniable.
- Mais : *complications
*coût
*formation.