LES EXAMENS D’EXPLORATION

 

I) l’épreuve d’effort :

Il est utile dans les infarctus, l’angine de poitrine, la douleur thoracique, et c’est un moyen de surveillance pour un traitement mis en place soit maquillé ou non maquillé ce qui veut dire que l’on laisse le traitement ou non pour faire l’examen.

C’est une méthode non invasive, c’est un système d’enregistrement pour avoir un ECG. La TA sera mesuré constamment. L’examen se fait en plusieurs étapes.

Il faut que le patient atteigne 85 % de ses possibilités de fréquences maximales théoriques.

Il est important que les électrodes soient bien placées.

Les étapes de l’épreuve d’effort se font en augmentant les watts ce qui entraînera une accélération de la fréquence cardiaque. Quand l’examen est fini il ne faut pas l’arrêter brutalement il faut réduire la puissance. Devant un trouble pendant l’épreuve il faut arréter l’examen.

L’épreuve c’est aussi une méthode d’investigation pour savoir si après un infarctus il y a des risques de souffrances d’une autre zone atteinte ou bien pour apprécier un infarctus non constitué complètement.

Donc c’est mettre le cœur en souffrance par augmentation de son travail. C’est important chez un diabétique car celui ci peut avoir du mal à percevoir les douleurs.

Il faut faire attention car une épreuve d’effort c’est dangereux, il y a un risque de malaise, d’infarctus pendant l’effort, et des troubles du rythme peuvent entraîner une syncope.

Il ne faut pas faire une épreuve d’effort à un patient ayant fait un infarctus de moins de 8 jours, ceux qui sont en insuffisance cardiaque, et s’il y de l’artérite aux membres inférieurs, si le patient est porteur de valvulo-aortique.

 

II) l’échographie trans-thoracique :

C’est un examen non invasif, c’est pour faire une étude plus anatomique et pour préciser des patrologies.

Il permet de quantifier les valvulopathies, il permet d’observer la contraction des ventricules et des oreillettes en phase de systole et diastole, d’apprécier l’état du péricarde car s’il y a du liquide en excès se sera visible sinon il est impossible de le voir.

L’examen se fait en décubitus latéral gauche, le patient met son bras sous la tête pour élargir les intercostaux, et un tracé ECG se fait pendant tout l’examen.

Il n’y a pas de contre indication à cet examen, pas besoin d’être à jeun, cependant il peut y avoir une difficulté de lecture chez une personne obèse et ceux qui sont insuffisant respiratoire car l’air contenu dans les poumons empêche une bonne lecture de l’examen.

On peut faire l’analyse du flux, on définit son sens et son importance et l’appareil calcule le débit et la pression, cet examen évite le cathétérisme

Le Doppler couleur permet de voir le sens et les fuites et cela permet de faire le diagnostic de toutes valvulopathie. On peut mesurer l’épaisseur des cavités, en complément il peut y avoir une échographie trans-oesophagienne, celui ci permet d’avoir moins de parasites.

 

III) le holter rythmique :

C’est l’analyse de la repolarisation, l’étude des troubles du rythme.

C’est un électrocardiogramme avec 5 câbles reliés à une cassette audio, et cela permet d’avoir le tracé des 24h. C'est un examen qui permet de surveiller les effets du traitement ou et d’adapter les doses.

 

IV) le faisceau de his :

C’est un examen invasif, il permet d’explorer les bradycardies ou les tachycardies, et l’automatisme de la fonction sinusal et des voies de conduction.

Il faut introduire par la veine fémorale une sonde pour stimuler le faisceau de his t une autre sonde pour stimuler les oreillettes.

Il faut aller au site de l’influx cardiaque pour comprendre les causes. L’examen consiste à augmenter la fréquence cardiaque pour voir ce qui ne marche pas, et si à l’arrêt il y a un temps plus ou moins long c’est aussi un signe d’un défaut.

  

V) la coronarographie :

C’est la radiographie de coronaires, c’est le même principe qu’une artériographie, il permet de savoir s’il doit y avoir une intervention chirurgicale ou un traitement médicamenteux.

Le principe consiste à opacifier les artères coronaires.

Il faut passer par l’artère fémorale sous anesthésie locale, puis il y a passage des sondes qui permet de voir les sténoses, dues à l’athérome des artères coronariennes.