MAIGREUR ET OBESITE

 

 

Définition  de la maigreur : c’est un poids stable mais qui est inférieur à 8% du poids théorique ou un index de masse corporelle  P/T² .

La dénutrition elle différencie la perte de la masse grasse par manque d’apport calorique et la masse maigre par manque d’apport protéique. Elle peut être liée à une carence d’apport qui peut être absolue ou par une augmentation en besoin. Elle peut être secondaire à des pertes urinaires, cutanés.

 

1° les causes de dénutrition :

a)       l’anorexie nerveuse :

C’est souvent une jeune fille, une adolescente de milieu social aisé, intelligente mais manipulatrice et indifférente à son état.

Il faut rechercher les modalités de l’amaigrissement, si elle s’est donnée des interdits alimentaires, si prises de laxatif, de diurétiques, si elle fait des crises de boulimie…Il faut rechercher s’il y a un facteur déclenchant.

Ca peut entraîner des aménorrhées, il peut y avoir une hypotension, une hypothermie, des oedèmes carentielles, de l’ostéoporose, des troubles métaboliques (hypokaliémie, chute des protides sanguins, de l ‘hypoglycémies…

La prise en charge est souvent difficile, il faut une équipe sensibiliser à ses malades. Ce sont des malades qui sont suivis soit en ambulatoire ou hospitalisés.

Le pronostic est pour 1/3 la guérison est durable, pour 1/3 il y aura de l’amélioration partielle avec des rechutes, et le 1/3 qui reste c’est la forme grave de chronicité où il y a 7 à 10% de décès.

 

b)       la dénutrition de la personne âgée :

Il y a des causes multiples, des facteurs économiques, de ressources, la solitude, une alimentation monotone, des obstacles à l’alimentation par manque de salive, une polythérapie, un régime mal compris et trop stricte, le régime sans sel est anoréxiant. Les troubles psychologiques, neurologiques, les pathologies associées. Il faut un apport de 1500 calories sinon en dessous on parle de carence.

 

c)       dénutrition secondaire :

Suite à une maladie chronique, le cancer, les maladies digestives, la chirurgie digestive mutilante, la radiothérapie, la chimiothérapie, les maladies infectieuses et chroniques, le sida, les brûlures, étendues,  l’hyperthyroïdie, le diabète décompensé.

 

Les conséquences :

-          Des troubles trophiques au niveau de la peau, des cheveux, des ongles, de l’ostéoporose.

-          une bradycardie, hypotension

-          aménorrhée

-          impuissance

-          sensibilité aux infections

Au niveau biologique :

            -     anémie

-          hypokaliémie

-          hypoglycémie

-          les protides sont bas

-          déficit immunitaire

 

Les principes de réalimentation du dénutri :

Elle doit être progressive, tous les 3 à 4 jours il faut augmenter de 200 à 300 calories pour obtenir une ration de 2000 calories par jour.

Il faut reprendre une alimentation orale correcte, enrichie avec des protides, des glucides, des sels minéraux en liquide.

On peut envisager une alimentation par sonde naso-oesophagienne ou sonde de stomie avec des nutripompe, mais il faut faire attention pour l’apport de cette alimentation car il y a des risques de diarrhées, risque de fausses routes et de broncho-pneumopathie de déglutition.

La nutrition parentérale : c’est alimenter quelqu’un par voie veineuse périphérique si l’alimentation est de courte durée ou avec une alimentation par sonde.

Ou par voie centrale pour une alimentation longue et pour passer des solutés concentrés, exemple des glucosés hypertoniques ou des émulsions hyper-lipidiques  pour amener des acides gras essentiels et des solutés protidiques et des sels minéraux.

Les accidents par voie parentérale :

-          les risques infectieux, les thromboses

-          Par les produits, ce qui peut entraîner des hyperglycémies ou des hypoglycémies, également des troubles électrolytiques, une hyper lipidémie.

 

L’obésité :

 

Définition : c’est l’indice de masse corporelle comprise entre 26 et 30. On parle de surpoids. Entre 30et 40 on parle d’obésité, au-dessus de 40 on parle d’obésité morbide.

La répartition du tissu adipeux se répartie excessivement au niveau abdominal ou androïde, il et défini par un rapport taille / hanche. Quand il est supérieur à 1 pour l’homme et 0,85 pour la femme il y a surpoids.

Epidémiologie : la prévalence est de 7%

 

I) les causes des obésités :

-          une endocrinopathie mais c’est peu le cas (hypothyroïdie, dystrophie des ovaires)

-          une lésion de l’hypothalamus, il intervient dans le contrôle de la prise alimentaire

-          Des maladies génétiques, qui sont décelée en général dés l’enfance, souvent il y a des malformations associées.

-          Dans la majorité des cas elle est multifacteurielle avec un patrimoine génétique de susceptibilité et comportementale.

 

II) les risques de l’obésité :

-          problèmes cardio vasculaire, insuffisance coronarienne

-          Problèmes respiratoires (apnée du sommeil, syndrome de Piq Week), fréquent chez l’obèse majeur, il se traduit par une somnolence post prandiale et se traduit par des ronflements avec des pauses respiratoires, une cyanose et des maux de tête le matin donc il y a un risque vital. Donc ils sont hospitalisés pour enregistrer leur saturation O² la nuit et les gaz du sang sont fait au réveil avec une épreuve d’effort.

-          Les autres complications, comme le diabète, une hyper-lipidémie, une augmentation de l’acide urique, la goutte.

-          L’arthrose du genou et de la hanche

-          Lithiase vésiculaire

-          Certains cancers sont plus fréquent chez l’obèse

-          Cela contribue aux troubles du cycle

-          Des problèmes de stérilité chez l’homme ou la femme.

 

La prise en charge :

Il faut faire un interrogatoire pour connaître les causes, les conséquences, faire un bilan médical, il faut étudier le comportement du patient, s’il a une hyperphagie, s’il y a absence de satiété, s’il y a des troubles du comportement alimentaire, une enquête +++

 

Le traitement : c’est le régime hypocalorique.

Le régime est strict au début et quand c’est stabilisé il faut mettre en place un régime de stabilité.

Le régime est rarement en dessous de 1000 cal, mais le retour à la normale est envisagé si l’obésité est modérée et si la personne est jeune.

Si c’est une personne âgée on ne donne pas de régime ou bien on fait un compromis de perdre 10% du poids actuel pour améliorer l’état de santé.

L’hospitalisation est parfois nécessaire pour des cas morbides ou en vu d’une intervention chirurgicale. Il y a possibilité de faire une réduction du volume gastrique mais la tolérance et l’efficacité est limité, il y a aussi la chirurgie esthétique.