PRISE EN CHARGE DES TOXICOMANES

 

En 96 le mode de prise en charge a changé, avant c’était l’arrêt des produits illicites.

Aujourd’hui ce ne sont pas des méthodes par rapport aux produits, c’est un travail sur la psychologie familiale.

 

Prise en charge des héroïnomanes (dépendances aux opiacées) :

C’est la politique de réduction des risques qui a changé la politique (on essaie que le phénomène ne fasse pas trop de dégâts puisqu’on ne peut pas enrayer le phénomène), donc on va l’aider à se piquer, pour éviter qu’il brusque les petites vieilles…..

-          Prévention primaire : mettre en place pour que ça ne recommence pas

-          Prévention secondaire : il a commencé, on va essayer qu’il ne recommence pas.

-          Prévention tertiaire : faire en sorte de réduire le risque.

 

1)       accompagnement : réduction des risques

2)       substitution : réduction des risques

3)       Sevrage et réadaptation : arrêt des risques.

 

1)       accompagnement :

Des sleep-in : lieu où les toxico peuvent venir discuter, se laver sans que la police les repères et c’est un endroit où ils ne sont pas médicaliser.

Première amorce pour que quelqu’un de désinséré puisse parler avec d’autres personnes.

 

2)       substitution :

La mise sur le marché d’un nouveau produit (Subutex* pour héroïnomane et méthadone).

Objectifs d’un produit de substitution :

Remplacer l’opiacé (drogue illégale) par un substitut de formule pharmacologique voisine, délivré et distribué par un tissu médico social pour contrôler les prises (Buprémorphine), il bloque les récepteurs opiacés.

(Remplissage de nouveaux récepteurs entraîne une augmentation d’état de manque avec la même dose).

Ces produits entraînent une sécurité. La buprémorphine va chasser les opiacées des sites et va s’installer à la place.

 

La méthode de délivrance :

Subutex 0,4mg, 0,8mg… sur prescription médicale par tous médecins généralistes sous contrôle particulier, carnet à souche.

En quelques mois, les ventes ont flambé : 60 000 toxico qui prennent de la buprémorphine (remb. 100%). On pense qu’il y a 150 000 héroïnomanes en France.

La délivrance est fractionnée et délivrée par la pharmacie. Ceci permet une grande fidélisation du patient car il doit venir chercher son produit.

Ceci fut mis en place suite au SIDA pour éviter une contamination, mais le résultat n’est pas net. La décroissance existait avant la délivrance de Subutex. Le subutex n’a pas d’overdose (plus on donne moins il est actif).

 

Les inconvénients :

A créé du marché noir. Le Subutex peut s’injecter.

 

La méthadone :

Produit inventé à la 2° guerre mondiale par les Allemands. Vendu sous forme de liquide et se boit, produit bien contrôlé. Objectif = à Subutex.

Celui-ci à l’avantage de se rapprocher de l’héroïne. Mais produit très encadré, carnet à souche, délivré à la pharmacie centrale.

L’avantage :

C’est récupérer des patients sous buprémorphine (si ça ne marche pas très bien), mais l’inconvénient, il y a possibilité overdose à la méthadone.

On peut suivre des grossesses héroïnomanes sous méthadone. La méthadone se donne après analyse urinaire.

 

3)       sevrage et réadaptation :

-          sevrage :

Méthode hospitalière ou ambulatoire possible. L’objectif est l’arrêt de produit opiacé. Elle va durer 7 à 15 jours selon le produit. Plus le produit est incisif plus le sevrage sera court. Plus le produit sera de démarrage lent plus le sevrage sera long.

            *il faut un bon contact

            *maintenir un bon contact

            *avoir un bon contact.

Le toxico est très éprouvant car il est demandeur de relation. Le contrat permet de mettre des balises.

La difficulté sera de gérer la moindre frustration suite au sevrage.

-          post cure :

Etablissement sanitaire avec hébergement : c’est pour passer un temps dans un environnement pour évoluer vers, des appartements thérapeutiques ou famille d’accueil pour retrouver la vie sociale et familiale.

 

Le rôle infirmier :

-          Dans les sleep-in : accompagnement

-          Avec buprémorphine ou méthadone : hospitalier ou centre méthadone, participe aux approches et analyse d’urine.

-          Les sevrages : rôle clé dans l’accompagnement du patient au sevrage et la nécessité d’une formation pour avoir une bonne distance thérapeutique.

-          Post cure : fait le suivi.