SOINS INFIRMIERS EN SALLE DE RYTHMOLOGIE

 

 

1° l’épreuve d’effort :

Que le patient ait des vêtements et chaussures adaptées. S’assurer de l’arrêt du traitement selon le médecin.

Le patient est mis sur le vélo ou un tapis, on lui branche la TA, l’ECG et on surveille toutes modifications du tracé pendant l’épreuve.

Le pallier maximum est de 220 moins l’âge et on dit que l’épreuve d’effort est maximale à ce niveau. A ce stade on arrête l’épreuve. Elle est dite négative quand il n’y a eu aucune modification pendant l’examen au niveau du tracé.

Le patient peut regagner son service avec un fauteuil roulant car il peut être fatigué de l’épreuve. (Revoir les indications d’une épreuve d’effort).

Devant tout signe de souffrance ou de perturbation de l’ECG il faut stopper l’épreuve.

Il faut penser à avoir le chariot d’urgence à proximité ainsi que le défibrillateur.

 

2° l’échographie trans-oesophagienne :

Il faut avaler une sonde par le patient. C’est un examen qui est demandé pour bilan d’ischémie transitoire, pour surveillance de valve, en cas d’urgence d’une dissection aortique.

L’examen doit se dérouler sur un patient à jeun, il faut le perfuser si on a besoin d ‘épreuve de contraste et l’on peut injecter de l’Hypnovel si le patient a du mal à avaler pour le sédater un peu.

Il faut penser à enlever les prothèses dentaires et mettre un cale dent car le tuyau ne supporte pas les morsures.

On prévoit l’O² en cas d’Hypnovel car il met le système respiratoire en dépression. Surveillance accrue du patient pendant l’examen.

Avant l’examen le patient se gargarise avec de la Xylocaïne puis on donne un coup de spray de Xylocaïne dans la gorge pour anesthésier localement.

Il faut mettre le patient en décubitus latéral et faire déglutir le patient.

Il faut s’assurer des contre indications qui sont les varices oesophagiennes, les diverticules oesophagien, en cas d’irradiation au niveau du médiastin et du thorax.

Prévoir le chariot d’urgence avec le matériel d’intubation et de ventilation à proximité.

A la fin de l’examen le patient pourra manger 1 h après l’examen et ceci en attendant que l’effet de l’anesthésie soit diminué. Si c’est en externe il faut que le patient soit accompagné et il reste 1 h en salle d’attente avant de repartir.

Il faut bien expliquer l’examen au patient pour qu’il ne soit pas trop stressé car il y a un risque d’échec de l’examen, ce n’est pas douloureux mais c’est désagréable.

 

3° le holter :

Il faut prévenir le service pour les soins d’hygiène car pendant 24h il ne pourra pas se laver.

Il faut raser, bien assécher et poser les contacts.

Il faut une participation du patient car il a possibilité de faire des marquages électriques quand celui ci ressent un élément comme une palpitation…

 

4° la stimulation cardiaque :

Il y a un champ opératoire du côté où sera mise la pile souvent à droite sauf chez les chasseurs où elle est mise à gauche.

Donner une douche au patient la veille avec badigeonnage de bétadine dermique et le jour de l’intervention.

Le patient doit être à jeun, il a une anesthésie locale et il est perfusé (perfusion d’Hypnovel en attente pour maintenir un bon rythme cardiaque si besoin)

L’ECG est branché pour visualiser le tracé avec un brassard à TA et sat O², le cardiologue recherche la veine céphalique ou la sous clavière puis monte la sonde jusqu’au ventricule.

Il y a différent mode de stimulation :

AVD : cavité stimulée

AVD : cavité écoutée

ITD : mode de fonctionnement.

Il faut surveiller le tracé cardiaque car des extra systoles peuvent apparaître au passage de la sonde (il y a des sondes unipolaires par stimulation de l’extrémité de la sonde et bipolaires qui permet d’éviter les stimulations musculaires).

La sonde est montée jusqu’au cœur sous surveillance ECG et radio.

Il faut faire des mesures de seuil pour apprécier à quel moment la pile ne répond plus pour éviter des dérèglements et des malaises au patient.

En post implantatoire il faut surveiller le tracé du patient, il faut surveiller si la plaie est non inflammatoire s’il n’y a pas d’hématome, il y a une possibilité de mettre une antibiothérapie sur prescription.

Il y a une radio du thorax dans les 48h pour vérifier la position de la sonde. Il faut régler la pile et le patient doit avoir un carnet avec toutes les indications dessus. Il doit à la sortie aller voir son cardiologue pour qu’il soit au courant des réglages pour un meilleur contrôle.

L’éducation est très importante, il faut donner des consignes de vie comme d’éviter les portiques des magasins et à l’aéroport mais l’hôpital reste un gros risque pour ses patients car il faut faire attention au bistouri électrique, ainsi que les chocs électriques externes sont interdits, ainsi que la radiothérapie, il faut prendre des précautions avec les téléphones portatifs.

Vers le 10° jour il faut contrôler la plaie.

 

5° la coronarographie :

Elle se pratique au niveau de l’artère fémorale ou l’on injecte un produit de contraste pour visualiser. Après l’examen le patient est laité et doit avoir un sac de sable pour comprimer.